Potager en permaculture
Je suis ravie, mon potager en permaculture commence à prendre forme. En réalité, la technique de la permaculture s’applique avec facilité puisqu’il convient d’en faire le moins possible dans son jardin.
Un potager libéré et fertile
Je me rends compte que c’est une évidence, le jardin regorge de variétés de plantes sauvages depuis que j’ai cessé le désherbage intensif en 2018. Que ce soient des Chardons ou du Liseron, les plantes sauvages ont gagné du terrain. Passer le potager en permaculture a eu l’effet bénéfique de multiplier les plantes à fleur et ainsi d’attirer les insectes dont les pollinisateurs.

Alors peut-on laisser pousser du Liseron à outrance ? Je sais bien que le Liseron des champs a la fâcheuse tendance à s’agripper aux autres plantes. Cela sera d’autant plus vrai que le sol sera dénudé. Le fait de recouvrir de paille semble freiner la progression des végétaux rampants. Les brins de paille offrent des supports pour s’entortiller et de ce fait le Liseron finit par jouer le rôle de fleurir les carrés potagers.
Il en est ainsi pour toutes les plantes dans le jardin. C’est certain chacune d’entre elles apporte son lot de services par la floraison ou l’enracinement.
Prenons l’exemple des Chardons dont je parle plus en détail sur la page Facebook de JardinPerma. Je les laisse s’installer et je les enlève petit à petit ce qui donne une aération au sol pendant l’arrachage. Par ailleurs l’écosystème du jardin se renforce car les Chardons attirent les pucerons et par conséquence les fourmis et coccinelles 🐞, signifiant la vie au potager.

C’est ce style d’observation qui incite au respect de la Nature dans un jardin et à redécouvrir en favorisant le potager en permaculture. Voici une bonne occasion de perdre des habitudes de tout aseptiser et enfin rendre la terre fertile.
Mon potager en permaculture 2020


En 2020, j’ai adopté la plantation serrée pour améliorer mon potager en permaculture. Je me souviens des erreurs de la saison 2019 où j’avais trop espacé les plantations. Alors cette fois, j’ai volontairement rapproché les pieds de tomates les uns des autres.
Généralement, on recommande une distance de 60 à 80 centimètres entre chaque pied de tomate. Qu’à cela ne tienne, je les ai alignés à moins de 20 centimètres. En prime, j’ai placé des Aubergines pratiquement sous les pieds de tomates.
Pour clore cette opération rebelle dans mon jardin en permaculture, j’ai disposé des Œillets d’Inde par ci par là et conservé des Chardons.
Autres plantations en mai juin 2020
J’ai complété mes carrés potager en permaculture avec une associations de betteraves, fraisiers et ail. Encore une fois je vais éviter les maladresses de la saison dernière et j’ai éparpillé du sable pour ralentir la circulation des limaces.

Vous constatez que les betteraves sont à l’abri sous de jeunes pêchers qui se sont invités dans le potager à partir de noyaux de fruits trop mûrs.
Le carré potager suivant accueille des pieds de Maïs que j’avais semés en mars sous abri. Ils ont été repiqués fin mai en pleine terre. J’ai procédé ainsi car les oiseaux s’étaient rassasiés du semis extérieur de la saison 2019. J’ai donc du improviser pour les cultures de 2020.

Un peu plus loin, j’ai repiqué des plants de patates douces à côté des échalottes plantées en mars-avril. Comme habituellement maintenant, les plantes sauvages profitent aussi du carré potager.

Rassurez-vous je continue d’entretenir le potager avec un nettoyage parcimonieux des carrés cultivés. Les actions d’entretien du jardin se résument à ramasser les feuilles fanées, arracher des chardons et limiter l’avancée des plantes adventices.
Voilà comment je progresse dans mon potager en permaculture, en œuvrant avec prudence et en observant les résultats. A vous de jouer si vous n’avez pas encore commencé cette démarche du jardin potager permacole. Vous verrez que vous aussi, vous trouverez de bonnes astuces pour rendre le jardinage plus facile !